Les Secrets d'un gainage efficace

Revue de presse

Emission VOUS M'EN DIREZ DES NOUVELLES ! Michel Raskine et Tiphaine Gentilleau, le stéréotype fait (mauvais) genre. Voir l'article Fichier PDF
Dans leur pièce Les Secrets d’un gainage efficace, elles parlent librement des poils, des règles, de la vulve. Ou encore de l’acné qui n’en finit pas alors que les rides apparaissent déjà, de l’invention récente du complexe de la cellulite et de tous les autres diktats de la beauté avec lesquels les femmes doivent composer. Après une première pièce C’est (un peu) compliqué d’être à l’origine du monde qui dénonçait féministement les affres de la maternité, Les Filles de Simone s’attaquent cette fois aux injonctions féminines, Mona Chollet et son Beauté fatale comme Bible à l’appui. C’est le succès du Off du festival d’Avignon, édition 2019 Voir l'article
FÉMINISME : DE L’INTIME À L’UNIVERSEL Il serait impossible d’aborder les luttes sociales au théâtre sans évoquer le sujet des inégalités de genre. (...) Au début des années 2010, Pauline Bureau impressionnait de nombreux spectateurs et spectatrices avec son spectacle à la fois intime et universel sur les freins à l’égalité, parfois intégrés inconsciemment par les femmes (…) Plus récemment, et aussi plébiscité par le public, Les Secrets d’un gainage efficace, du collectif Les Filles de Simone –dont le nom laisse peu de doutes sur l’engagement des spectacles– met en scène avec humour un collectif féministe qui entend inciter les femmes à se réapproprier leur corps, par la connaissance de celui-ci et en passant outre les conditionnements. Le jeu entre deux espaces, celui de l’AG féministe et celui du plateau, est constant dans le spectacle. N°21/Printemps 2020.
« Durant 1h30 se déploie un panorama des grandes problématiques féminines et féministes qui, malheureusement, n'ont pas beaucoup changé depuis les années 70 (...), beaucoup de choses passent au crible du regard à la fois drôle, émouvant et perçant des Filles de Simone. » Audrey Santacroce - I/O GAZETTE, 20 novembre 2019 Voir l'article
Les Filles de Simone dans le Grand Atelier, par Vincent Josse Voir l'article Fichier PDF
"Leur nouveau spectacle est un monument de poésie foutraque (...) Ces 5 filles là nous font à la fois gamberger et marrer." Nedjma Van Egmond Fichier PDF
« Sans langue de bois, sans user de périphrases, elles y vont cash et analysent quasi cliniquement les faits pour essayer de comprendre comment, dans l’inconscient collectif s’est installée une image négative, dégoûtante du corps de la femme. De Sartre à Freud, de l’épilation permanente à l’apparition des premières rides, tout est scruté, détaillé, disséqué pour montrer à quel point les raisonnements fallacieux des hommes ont modifié en profondeur la perception que la femme a de son corps. Souvent complexée, incapable de se libérer du poids que fait peser sur elle un monde machiste, elle se croit frigide, sale et moche. Plume acidulée, écriture au vitriol, les Filles de Simone n’ont pas leurs mots dans la poche. Avec finesse, espièglerie et facétie, elles déboulonnent les uns après les autres les dogmes sexistes, les règles patriarcales, qui ont enfermé leur corps dans un corset gainant..." Voir l'article
à partir de la 27ème minute, les Filles de Simone sont avec Charlotte Lipinska et Romane Bohringer dans l'émission l'Artichaut. Voir l'article
« Des premières règles aux relations sexuelles, des rides aux rapports fille- mère, elles pulvérisent chacun des clichés qui collent au corps du féminin. Mènent la bataille avec un humour contagieux et une constante justesse de ton. » Joelle Gayot – TELERAMA TT Voir l'article
Le collectif Les Filles de Simone s'en donne à cœur joie du côté du corps. [...] Attention, c'est cru. Ces dames appellent un chat un chat et se sont renseignées. Leurs démonstrations sont scientifiques. Leurs inventions désopilantes. » Armelle Héliot - Le quotidien du médecin Fichier PDF
Ne vous fiez pas à son titre, un brin trompeur. “Les Secrets d’un gainage efficace”, conçu collectivement par les Filles de Simone (compagnie composée de Claire Frétel, Tiphaine Gentilleau et Chloé Oliverès), leur deuxième création après “C’est (un peu) compliqué d’être l’origine du monde”, n’est pas une énième comédie féminine, glamour et joviale, aguicheuse comme un décolleté bien rempli, légère comme une jupe d’été soumise aux caprices du vent coquin. Il s’agit bel et bien d’un spectacle féministe revendiqué, un spectacle militant pour sortir le corps féminin de son carcan d’idées reçues, de stéréotypes de magazines, une création collective nourrie de lectures, en long en large et en travers, issues d’un corpus d’ouvrages éclectique (historique, sociologique, psychanalytique, anatomique…), un coup de poing sur la table qui use de la musculature d’une alliance de neurones en pleine possession de leurs moyens, prêts à en découdre avec les idées toutes faites et rétrogrades qui nous contaminent encore aujourd’hui quoiqu’on en croit, quoiqu’on en pense. Ce spectacle est un pavé dans la mare qui a le mérite d’être drôlissime en plus d’être intelligent, qui ne se refuse rien, comme convoquer la figure de Mona Chollet en personne (à la côte de popularité flirtant avec le firmament actuellement), enfin, son double, entendez bien (la vraie était d’ailleurs dans la salle le soir où nous y étions), celle de notre bon vieux Freud ou de Saint-Augustin. Voir l'article
Écriture de plateau et mise en scène à la fois dépouillée et calculée, situations qui s’enchainent avec beaucoup de fluidité et de simplicité, comédiennes ultra engagées sans jamais céder à une hystérie contreproductive (bravo à la direction d’acteur de Claire Frétel), le tout forme un tableau cocasse et incisif qui balaie en un peu plus d’une heure des années de tyrannie commerciale, culturelle et machiste. On rit, on applaudit, on s’interroge, on se reconnait forcément un peu, on adore autant qu’on voudrait y revenir, avec sa fille cette fois ou pourquoi pas avec son homme, un homme, des hommes : franchement, il se pourrait bien qu’ils apprennent des choses. Ou les comprennent. Voir l'article
Avec le ton juste, et une bonne dose de sourires, voire d’auto-dérision, elles mènent un théâtre de combat, à la fois intime et collectif, personnel et universel Voir l'article